La Commission interministérielle de la déconcentration administrative a rendu public un rapport sur le bilan de son action.

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La Commission interministérielle de la déconcentration administrative, présidée par le chef de gouvernement, M.  Saad Dine El Otmani, a rendu public un rapport sur le bilan de son action, qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions des articles 42 et 43 du décret portant charte nationale de la déconcentration administrative du 27 décembre 2018.
Le rapport passe en revue l’importance que revêt la déconcentration administrative en tant qu’étape importante dans la mise en œuvre du chantier de la régionalisation avancée et rappelle les principes fondamentaux de la charte nationale de la déconcentration administrative, ainsi que les organes de la gouvernance qui ont pour objectif la mise en œuvre saine des orientations générales de la politique de l’Etat en matière de déconcentration, de suivi et d’évaluation de cet important chantier.     
Le rapport  souligne que la déconcentration administrative a constitué l’un des principaux sujets sur lesquels SM le Roi Mohammed VI, que dieu l’assiste, a insisté dans bon nombre de ses discours et ses messages depuis son accession au Trône, et fut consacrée par la constitution du Royaume qui stipule dans son premier article que l'organisation territoriale du Royaume est décentralisée et est fondée sur une régionalisation avancée dans laquelle la région occupe une place de choix dans les relations entre les différents acteurs locaux.
Le rapport aborde aussi les réalisations, les acquis, les difficultés, et les contraintes de mise en œuvre de ce chantier, ainsi que la feuille de route de la prochaine étape.
Au volet des réalisations et des acquis, le rapport souligne qu’après la publication de la charte nationale de la déconcentration administrative au Bulletin officiel en date du 27 décembre 2018, et l’adoption de tous les schémas directeurs des départements ministériels concernés par la déconcentration administrative, le chantier de la déconcentration administrative aura franchi d’importantes étapes. La commission interministérielle a également veillé à l’élaboration des projets de textes législatifs et organiques nécessaires au lancement de ce chantier.
Concernant les difficultés, les contraintes et les défis de mise en œuvre de ce chantier, le rapport fait état de certaines disparités et divergences dans la mise en œuvre de la déconcentration administrative entre les différents départements ministériels, soulignant qu’il importe d’accorder un intérêt particulier au volet de la communication et du renforcement des capacités régionales.
Concernant la feuille de route de la prochaine étape, le rapport indique que ce document est articulé autour de la révision de l’organisation des départements ministériels, du renforcement et de la qualification des ressources humaines et matérielles des services déconcentrés. Il recommande aussi de mieux cerner les prérogatives qui seront transférées définitivement en vertu des schémas directeurs.
Le rapport aborde aussi le renforcement des mécanismes de suivi et de la gouvernance selon ses trois niveaux territoriaux, tout en veillant à l’accompagnement du chantier de la déconcentration administrative par l’adoption d’un programme national de communication et de formation pour faire aboutir ce chantier vital qui s’inscrit dans le sillage de la dynamique institutionnelle et organique qui accompagne le chantier de la régionalisation avancée. 
Il est à rappeler qu’en vertu de l’article 38 de la charte nationale de la déconcentration administrative, la commission interministérielle de la déconcentration administrative a été constituée sous la présidence du chef du gouvernement. Elle a pour mission de proposer des mesures nécessaires pour mettre en œuvre les orientations générales de la politique gouvernementale en matière de décentralisation administrative et de veiller à l’évaluation et au suivi de la mise en œuvre de ses résultats.
 

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